En 1985, une allergie au formaldéhyde a été diagnostiquée chez Birthe Jensen, notre ancienne responsable de teinture, une chère collègue qui a travaillé chez nous pendant plus de 40 ans.
À cette époque, ce produit chimique était couramment utilisé dans la production textile. Il était employé, et l’est encore par certains de nos concurrents, pour sa capacité à faire rétrécir les matières et à rendre les couleurs plus stables. Aujourd’hui, nous savons qu’il s’agit d’une substance toxique susceptible de causer des irritations et autres réactions allergiques. En grande quantité, le formaldéhyde est même cancérigène.
Avant le diagnostic de Birthe, l’ancien propriétaire de l’atelier de teinture était sur le point de mettre au point une machine capable de prérétrécir les textiles à l’air, une sorte de grand sèche-linge. Sa découverte a été une première historique dans le secteur. Cette machine et celles qui ont suivi ont posé les jalons de Santex, la machine que nous utilisons de nos jours. Grâce à ce processus basé à 100 % sur l’air, nous n’utilisons ni formaldéhyde ni tout autre produits chimiques nocifs.
Grâce à l’invention des premières machines qui ont précédé Santex, nous avons vite été capables de prérétrécir les textiles à l’air et de résoudre le problème du formaldéhyde. Mais en matière de teinture, il y avait encore du chemin à parcourir.
Toute une gamme de colorants interviennent lorsque l’on teint un tissu. Certains contiennent des métaux lourds, car ces derniers peuvent améliorer la stabilité des couleurs et permettent de créer des teintes plus claires et plus vives. Seulement, les métaux lourds, éléments hautement toxiques pour les milieux aquatiques, peuvent causer des allergies et des cancers.
En 1991, Villy H. Bertelsen, 3ème génération chez DILLING et PDG de la société, a fait l’acquisition de notre atelier de teinture, achat osé, y compris à cette époque. En tant que fabricant de vêtements, faire ses débuts dans ce secteur pouvait s’avérer périlleux. Beaucoup d’ateliers de teinture de textile fermaient en Europe, et notamment au Danemark, pour aller s’installer dans les pays de l’Est.
Pendant plus de 25 ans, l’atelier affichait un déficit annuel. Voilà pourquoi nous en parlons avec humour comme du « passe-temps de luxe de Villy ». C’était sa passion, une passion coûteuse. Mais pour lui, ce projet allait bien au-delà d’une question d’argent. Il s’agissait de savoir comment les textiles étaient fabriqués, et quels produits chimiques utiliser.
Après avoir repris l’atelier, Villy a vite constaté à quel point la gestion était complexe. La commune de Vejle exécutait des tests méticuleux nécessitant de prélever quotidiennement les eaux usées pour s’assurer que les mesures étaient conformes aux réglementations en la matière. En cas de problème dans une station d’épuration locale, Villy devait être en mesure de prouver que les produits chimiques ne venaient pas de notre atelier.
Certains prélèvements ont montré un taux trop élevé de métaux lourds (chrome, cuivre et nickel). Nous n’étions pas les seuls responsables - à l’époque, beaucoup d’atelier de teinture polluaient au Danemark - mais ce n’était pas une excuse. Villy a décidé de ne plus jamais être rappelé à l’ordre par la commune et de ne plus participer à la dégradation de l’environnement.
Il fallait donc chercher un moyen d’éviter les métaux lourds et autres produits chimiques nocifs dans le processus de teinture. Lui-même et Birthe Jensen ont mené des recherches et des tests pour remplacer peu à peu les produits polluants au profit de colorants purs. Un projet extrêmement coûteux et épuisant qui a porté ses fruits de longues années après. En 2001, une fois la production propre, DILLING a obtenu l’écolabel européen (EU Ecolabel). En 2010, nous avons été certifiés Nordic Swan Ecolabel, une des certifications écologiques les plus reconnues en raison de ses critères exigeants concernant les produits chimiques. Aujourd’hui, nos colorants sont garantis sans substances chimiques nocives et métaux lourds.
De ce fait, nous ne pouvons pas proposer certaines couleurs, comme le bleu clair, certaines nuances de vert et le turquoise. Nous sommes néanmoins certains d’avoir fait le bon choix. À nos yeux, la santé et l’environnement sont nettement plus importants que de pouvoir proposer toutes les couleurs possibles.
Grâce aux techniques innovantes consistant à prérétrécir les vêtements à l’air et teindre sans produits chimiques ni métaux lourds, nous avons pu nous concentrer sur la qualité de nos produits.
Birthe Jensen, notre ancienne responsable de teinture a été le témoin direct de l’évolution de l’atelier et a participé à le rendre plus respectueux de l’environnement. Birthe a également joué un rôle central dans l’amélioration de la qualité.
Pour maintenir l’atelier à flot, elle et Villy avaient conscience de devoir proposer une qualité exceptionnelle. En 1994, ils se sont associés à Novozymes, société de biotechnologie leader du marché mondial. Cette entreprise venait de mettre au point un nouveau type de traitement enzymatique appelé BioPolish, une technique unique qui a la capacité d’adoucir le coton et de limiter le boulochage.
Avant de contacter DILLING, Novozymes avait proposé ses services à d’autres ateliers de teinture, mais aucun n’était prêt à franchir le pas parce que ce traitement demande deux fois plus de temps. Vous avez sans doute déjà entendu dire que « le temps, c’est de l’argent », ce que vient confirmer n’importe quel flux de production. Outre le coût et le temps de fabrication, les autres ateliers ne voyaient pas l’intérêt de ce traitement qui ne semblait pas améliorer le produit en lui-même. La différence s’observe au bout de 100 lavages. À ce stade, les vêtements en coton issus du traitement BioPolish sont toujours aussi blancs, doux et lisses, sans la moindre bouloche - comme neufs.
Depuis 1994, nous avons donc recours à cette technique 100 % neutre du point de vue environnemental. Parce que les ingrédients sont naturels, ils peuvent sans risque être rejetés dans la nature après le traitement.
En 1996, Birthe a appris dans une revue spécialisée que Novozymes venait de mettre au pont une enzyme capable d’éliminer les poils irritants de la laine. De nouveau, nous les avons accueillis à l’atelier pour discuter d’un traitement enzymatique pour la laine tout juste développé, mais pas encore testé. L’année suivante, nous avons expérimenté la technique et l’avons adaptée à notre production. Un processus long et difficile, car au moindre changement, la laine était détruite. Il a fallu des heures, d’innombrables enzymes et des kilos de laine avant de trouver la recette idéale.
Quand les traitements classiques pour la laine prennent environ huit heures, ce traitement enzymatique met 16 heures à éliminer les poils irritants. Cette différence a naturellement eu un impact important sur le coût de production.
Mais à l’époque déjà, il nous semblait crucial de travailler à partir de laine pure. Beaucoup de nos concurrents ont recours au traitement Superwash (lien vers la rubrique Non au traitement Superwash), une technique à base de chlore utilisée pour améliorer la résistance de la laine au lavage en machine, mais qui est responsable de grandes quantités de chlore (AOX) dans les eaux usées et qui anéantit les propriétés naturelles de la laine. Avec notre traitement unique de 16 heures, les poils irritants de la laine sont éliminés toute en douceur, sans dénaturer la matière. Pour en savoir plus sur ces merveilleuses propriétés, cliquez ici.
Vous avez sans doute déjà entendu dire que « le temps, c’est de l’argent », ce que vient confirmer n’importe quel flux de production.
En sommes, les trois innovations qui ont façonné notre manière de travailler sont :
1) la possibilité de prérétrécir les textiles à l’air, au lieu d’avoir recours au formaldéhyde.
2) la décision aussi difficile que coûteuse de remplacer les produits chimiques nocifs et les métaux lourds aux profits de colorants purs non polluants.
3) la mise au point du traitement enzymatique pour le coton permettant de produire des vêtements doux et ne peluchant pas, de meilleure qualité, et du traitement enzymatique pour la laine consistant à éliminer les poils irritants sans dénaturer cette matière.
Quand vous achetez un produit DILLING, vous pouvez être sûr d’investir dans un vêtement sain, d’une grande douceur, et fabriqué à partir de matières aux excellentes propriétés naturelles.
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DILLING est une entreprise familiale danoise qui perpétue une longue tradition de fabrication de produits en laine biologique conçus pour vous tenir chaud. Aujourd’hui, nous fabriquons des vêtements en laine mérinos et en coton biologiques pour toute la famille, sous la direction de Morten Dilling, qui représente la quatrième génération de la famille. Nos sous-vêtements biologiques sont vendus à des prix avantageux, car vous les achetez directement auprès du fabricant.
Vous trouverez sur notre site des vêtements doux, respirants et hypoallergéniques en matières naturelles, fabriqués sans produits chimiques nocifs et à l’intérieur des frontières de l’Europe, dans de bonnes conditions de travail.
La plupart de nos produits sont certifiés par l’écolabel Nordic Swan et teints en douceur dans la teinturerie de DILLING au Danemark.
Vous trouverez les produits DILLING dans les pays suivants: dk.dilling.com, dilling.de, dilling.se, dilling.nl, dilling.fi, uk.dilling.com, no.dilling.com.